C’est dans les falaises creusées pour y extraire la pierre claire avec laquelle les plus fameux châteaux de la Loire ont été édifiés, qu’après un an et demi de travaux de réaménagement en hostellerie, le domaine des Hautes Roches a ouvert ses portes à la clientèle en 1989. C’est la passion d’un homme, Philippe Mollard, qui a permis de réhabiliter ces grottes et le Pavillon datant du XVIIIème siècle.
Didier Edon, 40 ans, originaire de la Bretagne, a embrassé la carrière de cuisinier après une formation hôtelière de quatre années. Ce sera ensuite le tour de la France avec des passages déterminants aux fourneaux de Marçay, à Chinon (ou la naissance d’une passion), de L’Aigle Noir à Fontainebleau, avec le Chef Daniel Dumesnil (ou la rencontre avec la foi), au Baou de Ramatuelle (ou la « cuisine classique » et « la nouvelle cuisine » à l’époque), et au Rond-Point des Pistes à Courchevel.
Puis la proposition en 1988, alors sous-chef au Château de Marçay, de prendre en main les cuisines du restaurant "Les Hautes Roches", pour aujourd'hui occuper les fonctions de Chef. La carte, presque exclusivement marine, nous rappelle qu’un des chapitres préférés du répertoire gastronomique de Didier Edon est le poisson. Poissons et crustacés, en provenance de Bretagne, sont livrés quotidiennement et cuisinés de façon mi-classique, mi-sophistiquée, en mariant les saveurs du Grand Jardin de la Loire et d’ailleurs. Le menu Idéal Gourmet que le Chef a concocté est représentatif de la cuisine des Hautes Roches et comporte une farandole de passages gourmands selon les arrivages de saison. Aubaine pour une découverte gustative de haut vol avec Idéal Gourmet.
